giovedì 19 giugno 2008

posso ancora riconoscermi nell'Europa?

Il telegiornale dà la notizia della direttiva del Parlamento Europeo sui rimpatri dei clandestini. Nessuno degli emendamenti migliorativi presentati dai socialisti europei è stato accettato. La direttiva è vomitevole.

Che cosa significa rinchiudere dei minori nei centri di detenzione? O, se privi di adulti accompagnatori, trasferirli in altri paesi anche se non hanno lì né tutori né familiari, purché ci siano "strutture di accoglienza adeguate"?
Adeguate a che cosa? Adeguate a chi?
Io mi sento rivoltare. Li vorrei prendere uno per uno quei 369 parlamentari europei che hanno votato questa direttiva. Vorrei guardarli in faccia e non mi basterebbe.
Questa è l'Europa per la quale, nelle file degli stessi partiti europei che hanno votato la direttiva, si chiede che vengano riconosciuti i valori giudaico-cristiani.
Non sono giudaica e non sono cristiana. Ma ai cristiani chiedo: perché non fate sentire la vostra voce? Qualunque siano le forze politiche in cui vi riconoscete, perché non gridate in ogni possibile sede che questa direttiva è disgustosa, è violenta, è indegna, è disumana e disonorevole? Perché tacete?
Vorrei vederli in piazza, numerosi come per il Family Day, i cattolici di questo paese. Non avrei nessuno imbarazzo a marciare con loro.
Ci sarà un politico cattolico che si sdegnerà? Che organizzerà l'eventuale dissenso? Che affitterà Piazza San Giovanni e la riempirà di bandiere bianche e gialle?
E i parroci, organizzeranno centinaia di pullman per portare a Roma i manifestanti, con i passeggini dei loro bambini, le colazioni al sacco, le macchinette fotografiche e i palloncini colorati?
Qualcuno alzerà un dito?
O il Papa si dichiarerà addolorato e così i Cardinali e laveranno le loro belle mani lisce?
Europa, giudaico-cristiana o no, fai schifo.

Qui alcune delle dichiarazioni immediate in Francia
NOUVELOBS.COM | 18.06.2008 | 17:23

Voici les principales réactions à l'adoption par le Parlement européen, mercredi 18 juin, de la "directive retour", un projet de loi controversé destiné à faciliter le renvoi des sans-papiers de l'UE :

Louise Arbour, Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, a déploré "la difficulté à faire avancer les principes fondamentaux de protection des droits des individus qui sont en situation très vulnérable". Elle a regretté "la résistance dans les opinions publiques à l'idée que des personnes en situation soi-disant d'illégalité ont quand même des droits que l'on reconnaît même à des personnes en détention, qui ont été condamnées pour des infractions pénales". Au titre de ces droits, elle a cité notamment "le droit à la protection contre les traitements arbitraires, donc contre les détentions arbitraires, contre les détentions prolongées sans supervision judiciaire".
Elle a attribué cette attitude à "la préférence occidentale pour les droits civils et politiques" qui a permis d'octroyer des protections spécifiques aux réfugiés menacés pour des raisons politiques ou religieuses. "Il serait temps qu'on donne des protections équivalentes à ceux qui sont persécutés pour des raisons politiques et à ceux qui font face à des menaces pour leur vie à cause d'une extrême pauvreté, de famines, de maladies, d'épidémies auxquelles ils ont également le droit de tenter d'échapper". (Déclaration à la presse, mercredi 18 juin)

LES ASSOCIATIONS :

La Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) "dénonce un texte qui porte un coup à l'universalité des droits humains, l'année du 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme". "En adoptant ce texte, le législateur européen nous laisse entendre que les migrants ne sont pas des êtres humains comme tous les autres, dotés de droits et à l'égard desquels les Etats ont des obligations. Ils sont déshumanisés". (Communiqué, mercredi 18 juin)

SOS Racisme a dénoncé une "adoption honteuse". "Cette directive est une atteinte aux idéaux de liberté et 'au vivre ensemble' portés par les pères de l'Europe. Il est inadmissible que l'on décide de l'enfermement de personnes vulnérables, tels que les mineurs étrangers ou les étrangers malades, au seul motif qu'ils seraient en situation irrégulière au regard de la législation de leur pays d'accueil".
"L'Europe de la paix, du métissage des peuples et des cultures ne peut et ne doit devenir une Europe sécuritaire, liberticide et repliée sur elle-même". (Communiqué, mercredi 18 juin)

La Cimade (Conseil oecuménique d'entraide) : "En adoptant, sans y ajouter le moindre amendement, le texte de la directive retour négocié par les ministres de l'Intérieur et de l'Immigration des 27 Etats membres, le Parlement européen a perdu une grande part de sa crédibilité quant à sa capacité à tenir son rôle d'instance démocratique chargée notamment de la protection des citoyens en Europe".
"En prévoyant l'enfermement de migrants non communautaires pour une durée maximale de 18 mois, en autorisant l'expulsion d'enfants, qui plus est hors de leur territoire d'origine, en instituant une interdiction du territoire européen de 5 ans, cette directive porte atteinte aux libertés publiques et fait de l'enfermement un mode de gestion courant des populations migrantes".
"Sourds aux appels des ONG, sourds aux appels des Eglises, sourds aux appels de nombreux représentants d'Etat du Sud, sourds aux mobilisations citoyennes, les parlementaires européens ont, dans leur majorité, choisi de renoncer à toute velléité de résister à la logique policière qui sous-tend la politique d'immigration conduite par les ministres de l'Intérieur en Europe depuis 20 ans". L'association, qui milite depuis de nombreux mois contre cette directive qu'elle qualifie de "directive de la honte", indique encore qu'elle "étudie avec ses partenaires toutes les voies possibles pour contester cette directive devant la Cour de justice ou la Cour européenne des droits de l'Homme". (Communiqué, mercredi 18 juin)

Amnesty International : le vote donne "un très mauvais exemple à d'autres régions dans le monde". L'organisation de défense des droits de l'Homme a appelé les Etats membres où les conditions sont plus favorables aux sans-papiers à ne pas utiliser la directive "comme un prétexte pour rabaisser les normes". (Communiqué, mercredi 18 juin)

L'EGLISE :

Mgr Agostino Marchetto, secrétaire du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement : "Nous ne devons à aucun prix criminaliser les migrants pour le seul fait qu'ils soient des migrants". "Les citoyens des pays tiers, tout comme les citoyens communautaires, ne devraient pas être privés de la liberté personnelle ou sujets de peines de détention à cause d'infractions de type administratif". Soutenant qu'il n'est pas "hostile à la volonté européenne de réguler les flux migratoires", il souligne que cela ne doit pas se faire "au prix d'une orientation à la baisse sur la question des droits de l'homme". "Nous avons une attention particulière pour les réfugiés, les demandeurs d'asile, les mineurs, les regroupements familiaux, l'assistance religieuse dans les 'camps'", dit-il, réclamant un "supplément d'âme" nécessaire pour l'UE et un "coup de rein pour dépasser la limite sous laquelle il n'y a plus d'humanisme". "Si l'Europe perd son rôle de porte-drapeau des droits humains authentique, avec des applications à l'intérieur même de l'Europe, qu'est-ce qu'il lui restera dans le contexte des grandes puissances existantes ou émergentes ?" (Déclaration à la Croix, mercredi 18 juin)

A DROITE :

Brice Hortefeux, ministre de l'Immigration : La directive "ne changera en rien la politique protectrice, équilibrée, ferme et juste que le gouvernement mène en matière d'immigration".
Concernant la fixation à dix-huit mois de la durée maximale de rétention des étrangers, il a déclaré : "pour la France, je vous l'indique très clairement, il n'est pas question de modifier la durée maximum qui est de 32 jours". Sur le deuxième élément de la directive qui vise à interdire pendant 5 ans le retour dans le pays d'accueil à tout étranger en situation irrégulière qui en a été expulsé : "Nous avons obtenu que cette durée puisse être diminuée voire supprimée. La France n'est pas favorable à des politiques de bannissement". Enfin, à propos d'une troisième disposition relative aux mineurs sans-papiers isolés, le ministre de l'Immigration a rappelé qu'en France "il n'est pas possible, et cela me parait juste, de les renvoyer dans le pays d'origine". "En revanche, a-t-il aussi expliqué, un certain nombre de pays le pratique. Le projet de directive vise à atténuer cette possibilité en demandant des garanties. Mais là aussi, très concrètement, cela ne change rien pour la France". (Déclaration à l'Assemblée, mardi 17 juin)

Patrick Gaubert, député du Parti populaire européen (PPE) et vice-président de la sous-commission des droits de l'homme, "se satisfait" de l'adoption d'"une directive qui va élever le niveau de protection dans les Etats membres où il est au plus bas !" "Ce vote est l'illustration même que le Parlement européen n'a pas cédé à la campagne démagogique et populiste menée contre ce projet de directive, préférant la voie de la responsabilité et du pragmatisme".
"Ce vote présente le double mérite de ne pas remettre en cause les dispositifs nationaux existants (...) et de ramener les Etats membres qui ont les dispositifs les plus contraignants et les moins protecteurs vers un niveau plus humain (...) Le choix de l'Europe est clair : 'nous voulons accueillir des immigrés, certes, mais nous voulons le faire dans des conditions dignes'".(Communiqué, mercredi 18 juin)

A GAUCHE :

Jacques Delors, ancien président de la Commission européenne et Michel Rocard, député européen :
"Nous ne pouvons pas cacher nos inquiétudes sur la pertinence du projet de directive 'retour' actuellement en discussion". Ils critiquent l'approche de l'immigration par la Commission, consistant à "commencer par un projet relevant du volet répressif, avant même qu'aient été débattues et déterminées par les 27 Etats-membres les conditions d'accueil et d'intégration des étrangers non communautaires". "Le symbole ne semble pas des plus heureux à l'égard de nos amis d'Afrique, du Maghreb ou d'Orient". Parmi les "mesures outrancières", ils rangent "la durée de rétention autorisée (dix-huit mois)" qui "est en totale disproportion" avec les nécessités. De même, "l'instauration d'une interdiction de retour sur le territoire européen durant cinq ans pour les personnes expulsées tend à les stigmatiser comme coupables d'un délit dont il faut les punir". (Déclaration au Monde, mardi 17 juin)

Les Verts se sont dits "scandalisés" par l'adoption de la "directive dite de la honte", et la jugent "particulièrement irresponsable". "A l'heure où sévit déjà une crise alimentaire mondiale et où apparaissent les premiers réfugiés climatiques, cette directive est particulièrement irresponsable".
"Elle érige la brutalité administrative en outil de gestion des flux migratoires, demandeurs d'asile inclus". "Incarcérer des enfants ou des adultes sans procès pendant plus de 18 mois au motif qu'ils ne disposent pas de papiers à jour est un glissement fascisant inacceptable de l'Union européenne. Prépare-t-on un Guantanamo européen?" "Le texte proposé n'est qu'un amalgame d'égoïsmes nationaux visant à renforcer l'Europe-forteresse de manière plus que jamais monstrueuse".
Pour Anne Souyris, porte-parole nationale, "cette politique migratoire européenne ressemble à un mauvais remake de la politique française actuelle. Plus que jamais les Verts espèrent que l'Europe ne sera pas la France en grand". (Communiqué, mercredi 18 juin)

4 commenti:

  1. No Marina, nessuno alzerà un dito.
    Tieni presente che anche che gli appartenenti al PD (divisi se entrare nel Pse o nel Ppe) si sono astenuti...

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  2. http://www.europarl.europa.eu/parliament/public/staticDisplay.do?language=IT&id=48

    QUESTA è LA URL PER SCRIVERE AL PARLAMENTO EUROPEO, DESTINATA AI CITTADINI CHE VOGLIONO RIVOLGERE UNA DOMANDA AI DEPUTATI

    Io gli ho scritto il testo seguente, per quel che può valere...

    "Après le vote du PE sur la honteuse "directive retour",
    puis-je encore me reconnaitre dans l'UE?

    Francesca Pxxxxxx, citoyenne européenne"


    INONDIAMOLI di mail! e ricordate, bisogna formulare una domanda.

    (l'ho scritto in francese perché ho pensato che funzionari italiani ce n'è meno a STX)

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  3. Anch'io mi sono scandalizzata. Speravo nell'Europa perchè impedisse all'Italia di diventare quello che sta diventando. Ora mi viene il dubbio che l'Italia sarà copiata come ai "bei tempi di"...
    E la nostra sinistra dove si è imboscata su questi temi? I tempi sono davvero bui cara Marina... Giulia

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  4. @ Franca: mi dai una notizia che ieri sera nella foga non avevo sentito. ASTENUTI????? merda!
    marina

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Non c'è niente di più anonimo di un Anonimo