lunedì 7 maggio 2007

Grand Jacques

Quando ascolto le canzoni di Jacques Brel mi sento sempre un po’ offesa con lui. Come ha potuto farmi questo? Andarsene e così presto.....
Adesso poi che la neonata Piattaforma per la difesa della Fiesta Nacional, costituita da associazioni di tauromachia e di appassionati delle corride, ha lanciato una campagna perché l’Unesco dichiari la corrida patrimonio dell’umanità.....

Per inciso: fra i sostenitori della campagna figura anche lo scrittore peruviano Mario Vargas LLosa, di cui dono volentieri i libri in mio possesso, purché veniate a prenderveli.

Sì, ma Jacques Brel? Le Grand Jaques nel 1963 ha scritto una canzone “Le toros” che smaschera senza colpo ferire tutta la retorica intorno all’arte della tauromachia.

Appena sarò venuta a capo delle mie difficoltà a postare suoni, ve la farò sentire, intanto ecco il testo

Les toros s'ennuient le dimanche
quand il s'agit de courir pour nous
un peu de sable du soleil et des planches
un peu de sang pour faire un peu de boue

c'est l'heure où les épiciers se prennent pour Don Juan
c'est l'heure où les Anglaises se prennent pour Montherlant

Ah! qui nous dirà à quoi ca pense
un toro qui tourne et danse
et s'apercoit soudain qu'il est tou nu
Ah! qui nous dirà à quoi ca rève
un toro dont l'oeil se lève
et qui decouvre les cornes des cocus

Les toros s'ennuient le dimanche
quand il s'agit de souffrir pour nous
voici les picadors et la foule se venge
voici les toreros la foule est à genoux

C'est l'heure où les épiciers se prennent pour Garcia Lorca
c'est l'heure où les Agnlais se prennent pour la Carmencita

Les toros s'ennui le dimanche
quand il s'agit de mourir pour nous
mais l'epèe va plonger et la foule se penche
mais l'epèe a plongè et la foule est debut

C'est l'instant de triomphe où les épiciers se prennent pour Neròn
c'est l'instant de triomphe où les Anglais se prennent pou Wellington

Ah! est-ce qu'en tombant à terre
les toros rèvent d'un enfer
où bruleraient hommes et toreros defunts
Ah! oh bien à l'heure du trepas
ne nous pardonneraient-ils pas
en pensant à Carthage, Waterloo et Verdun.

(mi perdonerete la mancanza nella mia tastiera di alcuni caratteri)

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